Research et foundings

mercredi 14 décembre 2016

A l'heure des méfaits publics, si nombreux qu'ils en paraissent "normaux"

Aux époques des crieurs publics, l'information transmise d'humains à humains avait-elle encore une valeur ?
Il fallait pour qu'elles circulent que certains veuillent bien les clamer haut et fort.
Et pour cela que des relais fassent circuler les informations de place de criée en scènes de théâtres.
Que ceux qui paient le silence des atrocités se regardent au fond,
Que ceux qui soutiennent et transmettent avec transparence et clarté  prennent force et regardent au loin.
Au printemps 2015, sur les hauteurs d'Alsace, des nuages de pollution rendirent la vue à plus de 100mètres impossible certains jours, coupant court la respiration pendant le travail de la terre pour l'implantation des végétaux.
Au syndicat d'Apiculture de Thann (que je remercie encore pour le don précieux qu'ils s'appliquent à être pour celles et ceux qui tiennent à nos précieuses Apis Mellifera) la plupart répondaient que c'était des brumes de chaleurs... le thermomètre ne dépassait cependant guère les 20°C. Pourquoi la plupart n'ont-ils pas supporté de (ne pas) voir la plaine d'Alsace couverte par la pollution préférant prétexter l'absurde ?
Ne sont-ce pas au fur et à mesure des preuves de folies légères et passagères dont il faut se méfier ?
Faudra-t'il attendre de ne plus pouvoir respirer entre le bureau ou le lieu de travail et là où le véhicule à moteur est garé ?
Faudra-t'il encore entendre longtemps à la radio que la pollution est due à un phénomène météorologique de froid à l'approche de l'hiver ?
Croire encore longtemps que les chauffages au bois polluent plus que la génération d'électricité au charbon, pétrol, gaz ou nucléaire ?
Faudra-t'il longtemps pour se souvenir que sans la nature nous ne sommes rien ?
Que sans plantes et animaux pour nous accompagner nous ne serions rien ?
Quand seront considérées les migrations de masse qui fuient la pollution ?
Quand chaque humain se rendra compte de la nécessité que tous mettent les mains dans la terre et dans le fumier pour connaître la valeur d'un repas quotidien ?
Qu'attendent encore la plupart pour vivre dans la nature en symbiose et en harmonie avec l'environnement ?
Combien sommes-nous à crier les aberrations que nous croisons au quotidien ?
Qui se protège contre la pollution au plomb et les folies en découlant ?
Qui aide son prochain à s'en rendre compte pour y faire face plus forts et plus nombreux ?
Qui pense plus loin que son propre bien être et équilibre en l'étant autant que possible pour ce que cela vaut ?
Combien comprennent les Prophéties des Andes pour le service de la planète au delà d'un développement personnel ?
Ne mélangeons pas les Pacifiques qui ne veulent pas employer la violence sous quelques formes que ce soit avec les Passifiques qui restent immobiles devant des massacres.
Combien d'Alep seront encore détruits par des armes fabriquées et vendues pour tuer et causer la désolation. Quel enfant rêvait petit que ses plus beaux rêves soient détruit dans un tel chaos ? Voulons-nous laisser faire longtemps ?
Cela choque-t'il de penser les choses sous cet angle ?
Faut-il encore mâcher longtemps les mots dans une langue diplomatique de complexifications de relations inter-royaumes ? Ou peut-on affronter notre réalité de face ?
Doit-on vraiment demander à beaucoup de citadins de grandes ville la dernière fois qu'ils ont vu la nature ? A quoi ressemble une poule ou un mulet ? Doit-on se rendre compte pour eux que les années défilent sans qu'ils ne s'en rendent plus compte ?
Je continuerai d'ajouter témoignages après témoignages, que l'on essaie de m'arrêter ou non, il est temps que le monde sache et connaisse les choses les plus folles que le monde traverse.
Après avoir largement participé à la mise en place des manifestations lycéennes de Colmar pendant que je préparais mon BAC 'ailes' j'ai pu voir des foules de jeunes plein d'énergie et de volonté, qui avaient des rêves et des buts d'améliorations qui n'ont pas pu trouver d'oreilles à l'écoute de la part de ceux qui dirigent ce que vos enfants vivront, j'ai arrêté. La force et la brutalité des manifestations où l'on se fait tirer à vue, lâcher des chiens militaires sans muselières et gazer à bout portant, ici, en France ne donne pas envie de continuer à vouloir aider un système qui essaie de nous tuer lentement avec des armes interdites d'usage pour les guerres. D'autres systèmes existent et vivent sur cette Terre où l'on ne se fait pas tuer pour une tentative de discussion.
Vouloir convaincre ceux qui s'en foutent est une perte de temps mais ne plus leur accorder quoi que ce soit, strictement, que ce soit du temps, de l'attention, de l'argent, des taxes, des impôts, du financement de péages, de balles de fusils et de bombes vendues en Syrie. Prendre ses responsabilités et en tirer les leçons pour changer de comportements. Il est déjà regrettable que les 50 années qui passèrent ont vu les preneurs de décision faire des choix aussi nuisible. Il est important que tous se sortent d'une torpeur profonde qui touche d'oisiveté la société depuis que la pharmacie et la science distribuent de quoi endormir des éléphants afin de s'enrichir de ceux qui acceptent de ne plus vivre une existence riche de sens, pleine de vie et d'expériences, de joies et de peines, de bonheurs et de souvenirs vrais, vécus, de rencontres et de hasards, avec des animaux, des paysages ou des astres, une existence d'être humain, animal parmi d'autres, évoluant en équilibre parmi le tout. Arrêter les complexifications inutiles. Vivre le monde, le vrai. Pas les machines ou les écrans blafards et ahurissants.
Choisir de vivre soi-même la vie ne me semble pas être des choix existant.
C'est d'une telle évidence que je n'ai pas envie de laisser faire à ma place, un groupe de forcenés se disant politiciens, des choix concernant ce que j'ai à vivre ou non, ce que mes enfants doivent apprendre pour être heureux de vivre ou quoi que ce soit me concernant étant donné qu'ils ne me connaissent pas. Il faudrait en plus que je les paie, que lorsque j'échange une citrouille contre une boîte d’œufs, que je mette une balle de fusil de coté pour que l'état la revende en Afrique pour qu'un enfant appuie sur la gachette ? Il faudrait que sur le travail de la terre que je fournis pour nourrir ma famille une moitié soit prise en charges salariales, que 10% de la moitié qui me reste doive partir à la fin de l'année pour payer mes impôts justifiant un droit de vivre ?
Il faudrait que j'accepte de travailler plus loin qu'a une ou deux bonnes heures de marche vive de là où ma famille vit ?
Rien de cela ne me semble naturel ni sain.
Rien de cela ne m'a été forcé de vivre, lorsque je l'ai choisi, ce fut conscient et volontaire dès que mon âge me le permit.
Et lorsque j'ai décidé de faire sans, bien des surprises m'ont apporté le sourire de me rendre compte de la facilité qu'offre notre monde pour y arriver.
N'ayons pas peur et soyons curieux. 5 ans de changements concrets et profonds.
5 ans pour avoir réagi suffisamment avant de tous dépérir par manque d'air pur.
Si tous acceptent de se regarder en face, de s'imaginer dans le futur un instant, dans 15 ans, se souvenant de ce moment, de ces mots, de ces pensées... Qu'aura-t'il fallu faire pour prouver à tous avoir fait les bons choix ?
Puis-je encore mettre les mains sur le volant de mon véhicule lorsque je sais le monde arabe déchiré par la course au pétrol, les meutres et guerres qui durent encore et encore, grâces à nos gouvernements qui font les comédiens sur la scène d'un mauvais théâtre entre l'humoir noir et le burlesque, jouant tour à tour les ahuris et les bienfaisants.
Pourquoi les radios et télévisions relaie-t'elles des informations aussi vide de sens et inutiles ? Ne vivons-nous pas dans un monde où tant de savoir théoriques sont liés à des pratiques ancestrales qui nécessitent parfois plusieurs vies pour être transmises aux générations suivantes en étant sûrs que ça ait été vraiment compris et pas seulement verbalement dupliqué ?
Quand choisirons-nous d'accorder du temps, de l'énergie ou PAS à ce que nous aimons vraiment ou ce que nous détestons et ce d'une façon vraiment dédiée, vraiment poussée à haut niveau ?
Garder la face, face à ses choix, les épaules droites quand je fais le plein, car la TIPP garantit la sécurité des pipelines qu'il faille organiser une guerre locale pour éradiquer un clan menaçant les installations ou une soi disant attaque terroriste déguisée en un RAID de services secrets allant tuer un humain hypotétiquement jugé dangereux. Discuter avec quelqu'un pour comprendre ses choix et ses actes ? En tirer une leçon pour un futur avec moins de souffrances ? Respecter le droit de vivre libre de chaque existence sur cette planète ?
Laisser pisser encore une fois et faire semblant de ne pas avoir besoin de réagir ?
Etudier assez la psychologie permet de savoir que les foules ont des comportements type qui n'empêchent pas tout un chacun de savoir ces mécanismes et de ne pas se laisser affecter. Réagir quand une agression à lieu dans le métro au lieu d'attendre que quelqu'un le fasse pour agir. Être acitf, présent. Ne pas laisser les opportunités de changer les choses défiler jusqu'à s'en sentir hébété...
Beaucoup de questions auxquelles je cherche des réponses, Beaucoup d'angoisse en me rendant compte de la zombiefication de la population humaine qui semble avoir besoin d'une intervention miraculeuse pour sortir la tête de l'opacité.
Confiant en l'avenir j'essaie de secouer les arbres porteurs de fruits vivants, que les semences d'idées puissent se mettre à germer et prendre forme, que sur le désert qui commence à vouloir prendre place la richesse de la planète bleue refasse surface.
Que finisse la période sombre qui tâche le passé que les générations précédentes ont laissé passivement faire.

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