Research et foundings

samedi 17 décembre 2016

Parires

Parions qu'à Paris un primo exemple se profile cette fin de semaine.
Début des exodes massifs de citadins qui finissent par se déverser par hectolitres de fioul dans les campagnes attenantes qui auraient encore un peu d'air frais à aller densifier.
La police clémente envers les fuyards ? Quand fermeront-ils les accès qui les laisse rentrer à l'abri de leurs villes ?
Quand décideront ces hordes de pillards d'essayer de rester là où leurs véhicules crachoteront leurs dernières gouttes de pétrol ?
Premier bel exemple de l'expression de la connerie humaine à l'heure de la préservation de la planète exigeant un effort collectif de tout un chacun. La facilité et la priorité est donnée à ceux qui voudraient faire un effort dans le sens de l'ajout de particules dans l'atmosphère, du départ en vacances.

J'imagine bien comment pour les Jivaros ce monde est riche et diversifié, abondant et fournissant largement de quoi nourrir les petites populations éparses réparties sur de vastes territoires, ne perturbant pas les équilibres.
Mais comment fait quelqu'un vivant dans nos contrées pour partir en vacances lorsque les chevaux sont dans le pré, que les différents animaux de la ferme ont souvent besoin de soins quotidiens et que l'hygiène exige de se charger soi-même de déplacer les divers excréments afin de les répartir au plus juste sur les plantes qui doivent apporter de multiples aptitudes à tout l'écosystème.
J'imagine mal la cinquantaines de poules fournissant les 40 nuggets par an survivre à quelques jours de vacances attendus depuis si longtemps par le couple de renards du coin. J'imagine aussi comment en carriole à chevaux l'énergie qui permet ces vacances se trouvera aux bords des chemins à conditions qu'un brave humain n'ait fauché ces zones comme ces dernières décennies où aucun scrupule à la destruction des sources de nourriture d'abeilles est émit tandis que le fourrage que cela représente reste à pourrir au sol.
J'imagine aussi les vivres que je vais devoir récolter en avance et les conserves en pots que je devrai arrimer à la carriole pour qu'ils ne se rompent pas aux chaos du chemin. Sans compter les passages probables des sangliers qui se feront un plaisir dans les champs qui, sans la protection des chiens sont une abondance pour le gibier.
Je vois avec beaucoup plus de facilité comment asservis et dépendants quasi-totaux de la société beaucoup foncent sans se douter un instant de tout ce qu'ils ont oublié, qui permet de vivre. De ce qu'est vivre, animal humain à la surface d'une planète nature qui est suffisante en soi si l'on sait y être naturellement.
Campagnards, préparez-vous à accueillir ces hordes perdues, travaillez dur pour les nourrir, les héberger et faire tout ce qu'ils ont oublié car dans deux jours ils devront repartir avec un rappel de techniques anciennes permettant de respirer, boire, manger et déféquer sans que cela ne devienne une horreur de vivre cette planète.

Et puis partir en vacances pour me soulager de mon quotidien ne m'intéresse pas. J'aime ce que je vis et j'ai plaisir à vivre mes journées. A savoir encore vivre sans avoir l'utilité ni la nécessité de puiser et épuiser des ressources qui mettent des millénaires à se constituer. Je n'ai pas la prétention d'en faire quelque chose de plus utile que ce que tout ce temps à préparé au delà de l'existence humaine. Je préfère me regarder dans le reflet de l'eau calme avec mon honneur et ma dignité, sachant que pour manger je n'ai pas eu besoin de creuser à des centaines de mètres de profondeur chercher du liquide noir et collant, les métaux et les charbons, les forges et les autres usines nécessitant le raffinage du pétrole afin d'aller biner mes carottes. Il n'y a pas besoin de tout ça.
Je suis persuadé que la sagesse de l'humanité passera par savoir connaître des technologies et savoir ne pas les utiliser. Savoir pouvoir nourrir 15 milliards d'être humains et pourtant ne pas être plus invasifs que le reste des espèces et être beaucoup moins nombreux qu'actuellement. Avoir l'intelligence de faire le choix d'utiliser une découverte ou non. Avoir l'humilité et savoir s'arrêter dans l'erreur, faire marche arrière et en revenir à ce qui n'est que purement sain.
Se garder de répéter encore et encore les erreurs. Garder le bon sens à chaque nouveau choix et être attentifs à ce que la nuisibilité sont évitée.
Si je choisis de vider ces stocks je force les suivants à trouver comment faire sans. Si je choisis de ne pas y toucher, j'ai le temps de vivre les savoirs qui permettent de vivre sans. Et quand il n'y en aura plus je ne serai pas surpris d'avoir à vivre de mes mains et de ma sueur. Et j'aurai encore ce savoir qui permet depuis des millénaires à l'humanité de vivre toujours de la même manière. Et qui n'a pas changé à l'heure actuelle. Et finalement les générations futures auront peut-être des surprises quand les restes de pétrole seront laissé sagement dans les sous-sols par choix averti. Et qu'ils sauront encore comment vivre avec la Nature sans l'usage de technologies obsolètes.

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