Research et foundings

dimanche 25 décembre 2016

And if a F lie in the but her Tempn ode

Une porte temporelle,
Un schéma, une boucle,
Une énergie, une ritournelle,
Le souvenir merveilleux
Une sorte de tempo battant des ailes
Menant, portant, aux horizons
Complètes bulles de savon aux reflets du monde miroitant.

Zeitpunkt 02.13
ZEITLEITER 12,6/2016

En souvenir d'un vieil ami,
qui aimait laisser traîner d'obscures prohéties
Mélanges de prouesses poétiques et de trompette fantastique
Qui bien longtemps après la Ponétie
Souris encore,
Ton vieil ami


Qui te renvoie tes lignes comme il te l'avait promis,
A travers les temps, l'eau de l'étang est pure
Lac de vie dévalant les vallées vertes.

Voici pour toi :

 Extraits de tes mémoires temporelles, tu racontais encore au coin du feu, souviens-toi, souviens-moi, c'était il n'y a pas si longtemps que ça !

"Il n’y a pas si longtemps de cela, les gens tels que vous ou moi avaient encore des rêves à vivre. De nombreux exemples à travers l’histoire montrent l’immensité des projets qui ont pu être réalisés pour la simple raison qu’une équipe de gens partageaient le même rêve et étaient bien déterminés à le voir se réaliser. Certains avaient des voies toutes tracées pour atteindre leurs buts et filaient à toute allure sur les voies de la destinée lorsque d’autres peinaient à trouver leurs chemins sans pour autant abandonner.

Partant d’échanges d’idées, ils avaient su se rencontrer sur les routes et avaient vu défiler bon nombre de paysages ensemble afin de se laisser le temps de préparer correctement leur grand projet. A l’époque, il était bien plus facile de trouver des petits jobs lorsqu’ils ne faisaient pas de concerts, et le voyage se vivait bien différemment. Ils étaient innombrables à parcourir les routes, sacs aux dos, faisant signe aux véhicules qui passaient afin de parcourir encore quelques distances. Telles de longues files d’attentes, ils s’étiraient parfois sur des lieues en petits groupes, avançant à pied si aucune place ne se présentait. Ils se retrouvaient parfois dans certaines villes afin de passer la soirée ensemble, se racontant leurs divers parcours, apprenant moultes langues d’horizons très divers, partageant leurs maigres provisions, l’un cassant un quignon de pain, celui-ci sortant un bout de fromage de son sac tandis que son voisin apprêtait une bouteille. Dans certains coins s’élevaient des odeurs épicées de ceux qui prenaient le temps d’ériger un petit autel pour la nuit afin d’y brûler de l’Oliban ou autres encens.
Partis pour la plupart depuis des mois, ils se considéraient comme une grande famille hétéroclite, voyageant le long des mêmes routes, partageant les mêmes expériences. Ils en vinrent à organiser des rassemblements au milieu des saisons chaudes. Ils festoyaient durant une lunaison au milieu de la nature, loin de toutes traces de civilisations, organisant des concerts, peignant d’immenses fresques sur de grandes voiles tendues lorsqu’ils ne se peignaient pas tout simplement sur le corps. D’ailleurs, lorsque la température le permettait, ils étaient nombreux à se promener en toute simplicité. Des stands de toutes sortes voyaient le jour au bord des allées improvisées sous les bois ou dans les clairières. Certains vendaient de beaux tissus africains à coté d’autres qui vantaient les mérites de leurs tisanes épuratives. Il était possible de trouver toutes sortes de boissons de partout dans le monde, chacun troquant ou échangeant autant que possible puisque peu étaient du nombre qui avaient encore des devises. Il y avait aussi quelques pancartes parfois invitant à une séance de massage thaïlandaise ou indonésienne lorsque ce n’était pas tout simplement une tente de fumigation qui avait été érigée pour certaines transes chamaniques. Tout cela se passait dans un esprit bon enfant où toutes propositions étaient bienvenues bien que chaque culture véhiculait ses préceptes et ses interdits, peu à peu le brassage fit sauter les diverses barrières à grands renforts de débats et de discussions. Tous rejoignaient des idéaux de paix et de respect permettant à la liberté d’être ainsi vécue et partagée.
La nuit venue, un tout autre monde naissait de la pénombre. Plusieurs jongleurs qui s’étaient rencontrés l’après-midi s’étaient rassemblés"
En souvenir de nos bonnes heures passées et à venir. 
Hasta luego Kongshidsu !

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