Chronique
Mérimée
Temps consacré par Kongshidsu
au savoir collectif, ne demandant à personne de prendre ses écrits
comme étant basés sur des réalités vécues, il a juste laissé
libre cours à certaines de ses mémoires pour transmettre un
compte-rendu bref, mais public et ce sera bien mieux transmis par
tradition orale. Voilà un aperçu de ce qui constitue son Master,
quand d’autres en sont à la thèse doctorale ou à la validation
de licence, du bac ou du brevet.
Le Grand Vent d’Est est
impressionnant, comme me le disait un ami Sioux, par sa force de
balayage de tout ce qui a pu être construit et réussi, qui, d’un
courant d’air peut être balayé, oublié, perdu dans l’étang.
Venue des temps anciens, et après
moultes contrées traversées,
toujours heureux, avec la même
sincérité, il me fut proposé de me retrouver à ses cotés,
au croisement de nos existences,
partageant, toujours,
en pleine confiance l'ensemble de nos
possédances.
C'est dans cet équilibre rare que j'ai
la chance de pouvoir
Transmettre au mieux ce que je peux.
C'est ainsi que je pu
Après m'être connu
Voyager un temps,
Comme l'on m'avait nommé.
Banni des miens pendant vingt ans
J'ai remonté les fils du temps,
Rencontrant au gré des vents
Des cons, des bêtes
et des Gitans.
Tout ce-ci m'a bien mené
L'hiver venu, vers l'est à migrer.
Prenant enfin pour choix de partir à
temps,
Pour une fois, ce fut pas par
bannissement
Mais par pressentiments.
C'est ainsi que j'ai pu décoller pour
le Cambodge tant espéré, revenant tantôt le leur annoncer.
Le début en était déjà passé mais
je savais désormais comment remercier et soigner les chères Oies
Sauvages afin de pouvoir voyager en Équilibre, harmonieusement aussi
loin que porte le temps.
L'Oie dite la Paresseuse avait en
effet pris le temps de m'expliquer comment monter, lorsqu'elle avait
la patte cassée. A peu près remise elle redécolla, mais d'après
moi, c'était pas encore ça ! Par contre vu d'ailleurs, elle
est repartie là où d'autres ne l'auraient pas fait et c'est bien
beau de nommer une Oie si Brave d'un terme si verdoyant, mais là
encore, elle adorait prendre les teintes rougeoyantes des couchers de
coquelicots......je m'égare.. mais grâce à mes outils je me
retrouve de plus en plus libre à une vitesse croissante, de me
rendre compte de mes erreurs et de mieux les comprendre, ne plu me
laisser avoir et appliquer ce qui est bon.
Invité à participer, à cette
migration lente et appliquée, je me suis efforcé de les remercier,
soignant, prévenant, améliorant leurs arrivées. Nous avons eu la
chance d'avoir un bon bout de temps un vent porteur, des ailes
puissantes, de l'énergie et de la volonté. Cimentées par une
confiance écoutée et communiquée nous avons pu migrer à toute
vitesse, fuyant habilement, le froid venant.
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